J’écris !

Mise en page 1

“J’aime écrire !”

Oh, qu’est-ce que tu ressens ?
Tristesse ? Colère ? Peur ? Joie ?

Tout va bien.
Cette situation est un cadeau de la vie !

Te souviens-tu ?

J’écris pour voyager,
J’écris pour faire un pont entre mon monde imaginaire et le monde physique,
J’écris pour décrire ce qui ne peut être dit,
J’écris pour me défouler ou pour être lu,
J’écris pour transmettre.

Aujourd’hui, je laisse aller ma plume.

Enfant, je voulais être bergère.
Dans les montagnes, où les prairies sont vertes, où il y a ça et là des sommets encore enneigés. Je suis dehors, assise dans l’herbe et regarde les moutons qui paissent tranquillement. Il fait grand beau, le ciel est d’un bleu éclatant, le soleil brille et illumine tout ce versant, réchauffant mon corps. L’herbe est verte, de ce vert de printemps qui signe la fin de l’hiver, le renouveau. Tout ce potentiel tapi, qui tout à coup éclos, se déploie et pare le sol d’un vert clair et lumineux. Cette herbe dont les moutons se délectent. Hachant avec leurs dents les jeunes pousses, se désaltérant avec la rosée du matin. Ces gouttelettes d’eau à la surface de chaque feuille, qui, avec les rayons du soleil, font office de miroir. Le versant entier est parsemé de micro-miroirs. Il brille. Brille de cette énergie de printemps. Border est couché à côté de moi. Ce chien est un jour venu à moi alors que je descendais au village chercher un complément de nourriture. Il m’a approché, m’a reniflé, devant, derrière et puis à décider de me suivre. Cela fait maintenant quatre hivers qu’il me suit. Il est là dans les moments de tempête. Ces jours où la neige souffle, où les flocons virevoltent et où il est bien difficile de reconnaitre le lieu, mis à part sous mes pieds. Ce sont dans ces moments, les sensations sous mes pieds qui me rappellent où je suis. Ici, cela monte; ici, cela descend. Alors, dans ma tête, toutes les informations sont concaténées et la synthèse s’affiche sur l’écran : je suis ici et dans quelques pas, je sentirai sous les pieds que la pente m’emmènera légèrement sur la gauche. Et bientôt, je retrouverai la cabane qui me sert d’abri. C’est une cabane en bois, une sorte de petit chalet que mon grand père avait installé ici. Donc, Border, ce chien qui a décidé de partager ma vie, de vivre à mes côtés est là dans les moments de tempête, m’apportant du réconfort. Il est là aussi, comme aujourd’hui, lorsqu’il fait beau. Ces yeux sont alors encore plus expressif sous l’effet de la lumière du soleil. Il respire la joie. Me taquine pour jouer. Son esprit vif, joyeux me connecte à cette petite fille à l’intérieur de moi, joueuse, elle aussi. Qu’est-ce que la vie est plus drôle lorsqu’on la vit avec le sourire, la joie. Border, lui, avait cette joie et il suffisait d’un mot pour qu’il se mette en joie. “Allez !” C’est comme un bouton sur lequel je peux appuyer et qui, automatiquement déclenche un état d’être chez lui. Il est alors aux aguets, tête dressée, oreilles pointées vers moi et il attend, frétillant de sa queue, impatient de ce qui va se passer ensuite. Et déjà dans ce moment de suspens, il est en joie. Le simple fait de le regarder me met en joie. J’ai moi-aussi ce bouton qui déclenche la joie. C’est lorsque je pince mon pouce et mon index que je ressens instantanément cette joie. Je respire alors largement, amplement, je sens mes côtes s’ouvrirent, mon bassin s’élargir, les ailes de mon nez s’ouvrirent, je ressens l’air qui pénètre mes narines, qui descend le long de la trachée, mes poumons qui se gonflent comme des ballons, l’un à gauche, l’autre à droite. Au rythme de ma respiration, du bruit de l’air qui entre et sort, je ferme alors les yeux, enivrée par la paix qui s’installe, prend place dans chaque cellule de mon corps. Les moutons se déplacent au fur et à mesure de la journée, choisissant les zones les plus adaptées. L’herbe mouillée de la rosée au matin pour se désaltérer, l’herbe chauffée au soleil pour sa concentration en oligo-éléments. Ils disposent de tout le versant. Chaque jour, je les vois migrer d’un endroit à l’autre, jamais à la même heure, jamais exactement au même endroit. Ils prennent et s’adaptent à ce que Dame Nature leur propose. De temps à autre, je descends au village voir des amis, chercher de la nourriture. Parfois, Border m’accompagne. Très souvent, il préfère néanmoins rester avec les moutons. Il prend alors une posture toute particulière : couché, ses yeux sont rivés sur le troupeau. Une fois, les moutons, paniqués par la tempête, commençaient à se décaler et à changer de versant. Border s’est alors levé, a fait le tour du troupeau et les a ramené tout doucement. Je ne sais où il avait appris cela. Il faisait son travail de chien de berger avec une telle aisance, une telle complicité avec les moutons que cela en était troublant. Lorsqu’il faisait le tour du troupeau, il s’arrêtait parfois derrière un mouton à l’écart, attendait que celui ci l’ai perçu puis repartait. Le mouton levait alors la tête et rejoignait les autres. J’aimais regarder cette complicité qui s’était instaurée. Border venait alors ensuite se poster à côté de moi. Dans nos yeux qui se croisaient, se plongeaient les uns dans les autres à ce moment, nous savions que nous nous portions une admiration sans borne. une forme d’amour inconditionnel. C’était dans ces instants de grâce que je sentais la joie partir du centre de mon ventre, remonter et mouiller mes yeux, de joie. Quelle chance, quel cadeau je m’étais fait en venant vivre ce rêve de bergère.

Enfant, je voulais avoir 1 000 hectares.
Assise sur le petit bureau en chêne qui trônait dans ma chambre, tout près de la fenêtre, je regardais par la fenêtre. Je voyais le ciel, parfois bleu, souvent parsemé de nuages blanc. Pas de ces nuages qui annoncent une tempête. Non, simplement des nuages qui occultent l’accès au soleil. J’avais placé ce bureau ici pour que, depuis la chaise, je puisse, en tournant la tête sur la droite, percevoir dehors. La vie en dehors de cette maison. En regardant en bas, je pouvais voir, le chenil du chien. Celui qui maigrissait de jour en jour, attaché. Je pouvais voir aussi le toit de la maison d’en face. Ce voisin qui se promenait nu dans son jardin. C’était ainsi que commençait ma rêverie, qui n’était rien d’autre que la réalité. Et puis, je m’imaginais au milieu de 1000 hectares. Waouh ! quel espace ! Je pouvais crier, hurler, les amis de la forêt venaient à moi et ensemble, nous partions découvrir cet espace. Mon ami, Jimper, le cheval était là. Il me portait sur son dos et nous parcourions ainsi la propriété. 1000 hectares. Nous n’avions pas encore exploré chaque recoin. J’étais excitée à l’idée de cette échappée. Jimper avait les oreilles tournées vers moi. Il attendait les instructions. A mon signal, nous partirions explorer ce vaste domaine qu’était le notre. Il avait l’habitude et attendait patiemment. Je le sentais attentif sous moi. Les quatre sabots posés au sol. Il mâchouillait. J’aimais chez Jimper cette capacité qu’il avait à être présent, calme. Il avait ce côté rassurant. Avec lui, rien ne pouvait m’arriver. Autour de nous les arbres laissaient échapper des effluves de tilleul. Je pris la décision d’avancer. Je voyais cette allée devant moi et fut attirée. Jimper obéit dès qu’il sentit mon corps exprimer mon intention. Je n’avais pas besoin de lui donner des coups de talon. Non, Jimper, est de ces chevaux que l’ont dit sensible. Ceux qui ressentent les choses. Un simple effleurement, parfois même, le simple fait que je bouge, trahissant ma motivation, et Jimper répondait. Si j’ouvrais ma jambe droite, il se déplaçait vers la droite. Si je l’imaginais avancer, alors il mobilisait son sabot droit, levait le pied, le reposait puis reproduisait ces étapes avec son antérieur gauche. Tout s’enchainait ensuite dans un déplacement sur et fluide. Il avait un je ne sais quoi de majestueux, d’élastique dans sa démarche. Je me sentais grande, je sentais chaque transfert de poids sous moi. Je sentais toute son attention portée sur moi. Moi seule comptait. J’étais sa référence. Il me faisait confiance et coopérait volontiers. Nous marchâmes ainsi quelques heures. J’étais bercée par le mouvement, de gauche à droite puis de droite à gauche. Je voyais devant moi l’étendue de cet espace. Partir à la découverte de ce paysage pour la première fois m’exaltait. Les arbres étaient en fleurs, le sol portait encore les stigmates des lourdes précipitations de l’hiver. Nous accélérâmes, le rythme des sabots qui se posaient au sol formaient maintenant une jolie musique rythmée tactac tactac. Je me surpris encore à être bercée par cette douce mélodie. Les arbres défilaient. Puis le paysage changeât. Les tilleuls avaient laissés place aux pins sylvestre. Ces arbres à l’écorce rouge écaillée, élancés et couverts de pommes de pin. 1000 hectares. Un autre cheval vint nous rejoindre, il était blanc. Il sortait de nulle part et s’était mis à galoper à nos côtés, tantôt devant, tantôt derrière, montrant le chemin ou au contraire, nous laissant découvrir la beauté de ce paysage. Il faisait de plus en plus chaud. Le soleil inondait de ses rayons le sol de lumière. Les feuilles reflétaient cette luminosité inattendue. Tout à coup Jimper s’immobilisa. Les oreilles pointées en avant. Il attendait confirmation de ce qu’il avait pressenti. Un éléphant se tenait là devant nous, dans la clairière qui s’était dessinée. Je sortais alors de mon rêve. Revenais dans la pièce qui me servait de chambre. Je contemplais alors le fruit de mon imagination. J’avais imaginé un éléphant.

Enfant, je rêve d’écrire un livre sur les lapins.
Chaque matin, à pas feutrés, je sors de la chambre, descends les escaliers, parcourt le long couloir du rez de chaussée avant d’atteindre la porte d’entrée. Une porte vitrée, avec des barreaux de bois. J’ouvre cette porte et me retrouve dehors. Déjà le lapin attrape ses gamelles et les fait tinter contre les barres en fer de sa cage. C’est sa façon de me dire qu’elle est là. Je sais qu’elle est là. C’est elle que je viens voir. Je dis elle parce qu’en fait, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une femelle. Mes parents avaient acheté sur le marché un lapin en demandant à la marchande de viande de lapin de leur en ramener un vivant. Elle fut donnée pour un mâle. Petit à petit je note tout ce qui est mis en place pour cette lapine : le clapier, la mue pour lui permettre de manger l’herbe en sécurité, sans être attaquée par les chiens ou les chats errants. Je fais des fiches, je note ce que nous lui donnons à manger : les épluchures de légumes, la litière que nous utilisons : de la paille achetée chez l’agriculteur un peu plus loin. Je note tout cela et me dis que cela pourrait faire un livre, un livre pour ceux qui veulent adopter un lapin.

Et toi, quel était ton rêve enfant ?

! Surtout ne crois pas tout ce que j’écris car nous avons tous une façon différente de voir les choses. Fais tes propres expériences !


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Avec toute mon amitié,
Isabelle Drouet
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